La Conduite Supervisée
Accessible à 18 ans après avoir fait
20h de conduite
Un élève conducteur en formation traditionnelle a la possibilité de compléter sa formation initiale par une phase de conduite accompagnée, dite « Supervisée », lui permettant d’acquérir davantage d’expérience avant de passer l’épreuve pratique, ou après un échec à l’examen. C’est une formule plus souple que l’apprentissage anticipé de la conduite puisqu’elle n’a pas de minimum de durée.
De quoi s'agit-il ?
La conduite supervisée permet aux apprentis conducteurs, après avoir obtenu le code de la route, avoir fait un minimum de 20 heures de conduite à l’auto-école, et après avoir suivi un RDV préalable de 2h en présence d'un accompagnateur, d’acquérir plus d'expérience au volant, sous le contrôle d’un ou plusieurs accompagnateurs, dans des conditions de circulation variées.
C’est l’enseignant de conduite qui conseille à son élève d'opter pour cette possibilité en fonction du degré de maîtrise du véhicule, des compétences et des comportements qu’il a observés chez son élève.
En ayant conduit avec un accompagnateur qui aura transmis son expérience, cette formule permet d’être en confiance et autonome dès l’obtention du permis.
Déroulement de la formation :
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La formation initiale en école de conduite
La conduite supervisée sera ajoutée à la formation traditionnelle, il faudra donc en premier suivre la formation initiale qui comprend :
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une évaluation de départ ;
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une formation théorique sur les enjeux de la sécurité routière et permettant de préparer l'épreuve théorique générale (le code)
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une formation pratique (cours de conduite) dont la durée ne peut être inférieure à 20 heures.
Une fois l’examen du code obtenu, et lorsque le niveau de conduite est jugé satisfaisant par l’enseignant après au moins 20 heures conduite, ou après un échec à l'examen pratique du permis, un rdv préalable de 2h sera effectué avec l’accompagnateur et le jeune conducteur.
Pour plus d'infos, voir le déroulement de formation initiale
2. Le déroulement de la phase de conduite Supervisée
A l’issu de la formation initiale, c’est le RDV préalable qui permet de commencer la phase de conduite supervisée. Ce rendez-vous obligatoire et d’une durée de deux heures permet à(aux) l’accompagnateur(s) et à l’élève de profiter de conseils et d’informations délivrés par l’enseignant de la conduite afin d’assurer la continuité de la formation jusqu’à l’obtention du permis.
C’est lors de ce rdv que l’auto-école délivre l’attestation de fin de formation initiale (AFFI) et l'attestation de conduire en conduite supervisée. C'est ce document qu'il faudra transmettre à l'assurance pour être couvert.
La conduite avec l’accompagnateur se déroule ensuite sans durée minimale et sans minimum de kilomètres à parcourir.
Un suivi est assuré par l’école de conduite avec un rendez-vous d'évaluation lorsque l'élève se sent prêt à passer l'examen.
Les six règles à respecter
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Utiliser un véhicule équipé de deux rétroviseurs latéraux et du disque "conduite accompagnée" à l'arrière.
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Respecter les règles du code de la route et tout particulièrement les limitations de vitesse destinées aux conducteurs novices.
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Avoir toujours avec soi en conduite accompagnée le livret d'apprentissage et le document d'extension de garantie de l'assurance. Ces deux documents tiennent lieu de justificatif en cas de contrôle par les forces de l'ordre.
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Bien indiquer dans le livret d’apprentissage après chaque sortie les parcours effectués (nombre de km, type de routes, difficultés éventuelles…), afin de pouvoir en parler avec l’enseignant. Ce livret permet à l’élève de connaître les objectifs de sa formation et de suivre sa progression.
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Ne pas franchir les frontières françaises.
Attention : contrairement à l’AAC, cette formule ne permet pas de réduire la durée de la période probatoire. Les nouveaux titulaires du permis de conduire disposent de 6 points sur leur permis et doivent attendre trois ans sans infraction avant d’en obtenir 12.
Les avantages pour le candidat :
Acquérir un maximum d’expérience et de confiance au volant avant le passage de l'épreuve pratique.
Améliorer à moindre coût ses acquis, notamment en attendant de repasser l’examen pour celui qui a échoué à l’épreuve pratique.